60 minutes, 60 élèves, 30 questions : un journaliste de BFM TV face à deux classes de seconde. Défi brillamment relevé pour tous !
Autant dire que les questions des élèves s’annoncent nombreuses, et polémiques, abordant des thèmes sensibles comme les contraintes économiques, les lobbies, le pouvoir politique, les religions, l’utilisation de la satire et de la caricature,…
Entre deux reportages, très occupé par la campagne électorale en vue des élections municipales, Benoît Ruiz réussit néanmoins un double pari. Tout d’abord celui d’apporter des réponses claires, synthétiques et les plus objectives possibles. Ensuite, celui de littéralement captiver les élèves.
Prochain défi pour ceux-ci : interviewer Nahed Badawia le 16 avril, afin de poursuivre leur réflexion sur le journalisme, la liberté d’expression et le droit à l’information. Cette journaliste syrienne, réfugiée en France, doit leur apporter un témoignage brûlant et engagé sur l’exercice de son métier dans un contexte de dictature et de guerre civile.
Impressions…
« J’ai trouvé le journaliste très accessible, il s’intéressait beaucoup à nos questions et cela se voyait qu’il était content de nous répondre et de nous parler de son métier. » (Marwa Gharbi, 2e2)
« Il a réussi à captiver l’attention de beaucoup de personnes en utilisant des mots simples et en allant à l’essentiel. » (Etienne Sintès, 2e2)
Le journalisme, vocation de Benoît Ruiz… et des élèves ?
« Ce métier était une vocation, un rêve depuis l’âge de 13-14 ans. Déjà au lycée il participait aux enregistrements sur des cassettes audio faits dans l’établissement. Les qualités requises pour être journaliste sont : la curiosité, l’abnégation, et le courage. » (Anthony Maniscalco, 2e2)
« Il a l’air d’aimer son métier, ce qu’il se ressent quand il en parle. Ce qui m’a marqué c’est quand il a dit que son métier n’avait pas d’horaires et que d’un jour à l’autre il pouvait travailler sur deux sujets complètement opposés, comme par exemple, quand un jour il était avec des musulmans dans une mosquée et le lendemain avec Marine Le Pen. » (Andy Coelsch, 2e2)
« Cela m’a permis de découvrir un métier que je ne connaissais pas du tout. La partie la plus intéressante pour moi a été la description de son métier, les exemples qu’il nous a donnés et les histoires qu’il nous a racontées. » (Théo Roche, 2e5)
« Maintenant je perçois le métier de journaliste différemment. » (Dylann Batisse, 2e2)
Un métier où on ne s’ennuie jamais…
« Le journaliste Benoît Ruiz de BFM TV nous a parlé de son quotidien. Il a dit qu’il n’y a pas d’horaires de travail pour un journaliste, qu’il peut faire un reportage à toute heure. En fait, son quotidien change chaque jour. » (Anthony Djian, 2e2)
Un métier connecté
« J’ai appris beaucoup de choses notamment sur l’importance des réseaux sociaux où Twitter est utilisé comme récupérateur de sources. Je ne m’attendais pas que Facebook soit cité pour pouvoir rappeler des témoins. » (Anthony Sicardy, 2e2)
Un métier sous contrainte, et à risque
« Il nous a dit qu’il ne fallait pas se laisser intimider, toujours garder le sourire même si on ne le voulait pas. » (Adrien Maggi, 2e5)
« Être journaliste est une passion à risque, avec des règles à respecter : ne jamais dévoiler les sources d’information. » (Oussama Hmadi, 2e5)
« Le métier de journaliste est risqué, les journalistes voyagent dans des pays en pleine guerre. Le moment fort de cette interview c’était quand le journaliste a parlé de son
voyage au Liban. » (Marine Anton, 2e2)
« Dans les pays en guerre, on peut être accueillis par les habitants, alors qu’on peut les enregistrer et qu’ils sont méfiants envers les journalistes. » (Anthony Sicardy, 2e2)
« La liberté d’expression est un peu bafouée lorsqu’il s’agit de sortir un article qui ne sera pas assez rentable pour le journal. » (Marwa Gharbi, 2e2)
« J’ai appris qu’il n’a pas subi des coups de pression mais ses collègues oui. Cette personne avait diffusé un reportage sur l’équipe de football de Marseille. Ce reportage n’ayant pas plu à Pape Diouf, le président du club, le journaliste a été interdit d’assister à l’entrainement. Il a donc perdu un fournisseur d’information. » (Romain Blanc, 2e2)
Merci à Thomas NOFERINI (Te SEN) et à son professeur Gérard TOURBIER pour les photographies.
Prochain rendez-vous : Nahed BABAWIA le mercredi 16 avril.