« Je ne sais si le droit a un cœur, ou si le cœur aura un jour sa place dans le droit »
C’est avec cette phrase que le représentant du doyen a introduit l’évènement du 21 mai 2014 « Droit au cœur ».
Cette phrase lourde de sens, annonçait la teneur des enjeux au travers du challenge. Nos élèves de 1 MVA2 du LEP Les eucalyptus, n’ont pas –bien entendu- saisi l’importance cette parole. En bons adolescents, ils voulaient simplement arriver en tête, face aux autres élèves, issus notamment du général.
Ils ne pensaient pas y arriver et je savais qu’ils se trompaient ; qu’ils se trompent depuis le début.
Le but de ce projet était double :
- Rasséréner certains jeunes « à vif » de la classe (et si possible qu’ils en parlent avec d’autres qui connaissent la même situation)
- Faire prendre confiance aux élèves afin qu’ils croient en eux-mêmes et qu’ils s’investissent au mieux dans leur formation.
Accessoirement, leur montrer « la fac », véritable temple du savoir, et l’importance du droit dans notre vie.
Sans prétention aucune, mais aussi sans fausse modestie, le pari a été tenu. Ni madame Jullien ni moi-même, ne pensions réussir pleinement cette magnifique entreprise auprès de nos futurs industriels.
Cela a nécessité des heures de travail, de patience, de la bonne volonté, (notamment de la part de nos collègues) et aussi un sens de l’organisation afin que les doctorantes en droit puissent venir leur expliquer tout l’intérêt de ce dispositif et enfin de remporter la victoire.
La victoire. C’est ainsi qu’on peut l’appeler, quand on sait que les élèves de 1 MVA 2 ont battu les autres établissements. L’un d’entre eux dispose de l’option théâtre, s’il vous plait…
Le « hourra » est de nos élèves. Quelle ne fut pas la satisfaction de Madame Jullien et la mienne d’entendre ces cris de joie sortis « droit du cœur ».
Le cœur qui a un droit, c’est peut-être la leçon qu’il faut retenir. Nos élèves nous ont donné cette leçon ce jour-là et ont été, comme souvent, nos meilleurs professeurs.
G. Franchi
Remerciements à Madame STACCHINO Sylvie et AUBRUN Celia.
Une pensée pour nos collègues que nous avons embêtés et qui ont fait montre de leur bonne volonté, M. Spinelli Jean-Baptiste et M. Mistral Emmanuel.
Nous avons obtenu un olivier pour le lycée en récompense. Les élèves ont choisi de le mettre dans le patio, près la cantine scolaire.