Mardi 11 Janvier dernier, les élèves de la classe de 2de1 se sont prêtés au jeu du procès littéraire posthume de Jean-Baptiste Grenouille, « héros » meurtrier mais non moins génial du célèbre roman Le Parfum de Patrick Süskind.
Après des semaines de préparation, d’études analytiques de l’œuvre mais aussi de recherches documentaires sur les tribunaux de France et d’Amérique, tous les élèves de la classe ont investi leurs rôles : avocats de l’accusation, de la défense, témoins, greffier, procureur, jurés et juges, médecins légistes, psychologue, et jusqu’aux dessinateurs, avec un plaisir évident : «J’ai beaucoup aimé cette atmosphère ludique et conviviale et tout le monde était utile» (Georges), «l’investissement de certains était remarquable et a donné un intérêt ainsi qu’une vitalité au procès» (Léna), «on sentait que les élèves étaient impliqués et avaient une volonté de bien faire» (Ludivine).
Au-delà de ces retours enthousiastes, les enjeux didactiques étaient bien présents : «Ce procès m’a permis de prêter d’autant plus d’attention aux détails du livre» (Paul), «d’aborder l’histoire de Jean-Baptiste Grenouille sous un autre angle, et a confirmé l’avis que je me faisais de sa culpabilité» (Ethan).
Eclairer l’œuvre donc, mais aussi faciliter le passage à l’oral : «J’ai beaucoup aimé prendre la parole, montrer mes idées et essayer d’en débattre» (Eliasse), «une très bonne manière d’évaluer l’argumentation, nos connaissances sur le livre et notre oral» (Georges).
L’expérience n’a pas été exempte de surprise, de revirement : «Les témoignages qui auraient dû être pour la culpabilité de Grenouille sont devenus le contraire!» (Sultana), «retournement de situation inattendue avant d’annoncer notre verdict, en compagnie de notre invité surprise!» (Thomas).
Les élèves sont in fine ressortis grandis de ce procès mené tambour battant, «pas de moment de repos ! Beaucoup de paroles et d’arguments échangés» (Aya), «très enrichissant d’un point de vue personnel et humain» (Tom), «je pense que l’on peut tous être fiers de nous» (Max), «ce procès était plus intéressant et plus amusant que de regarder des séries sur Netflix (alors que j’adore ça !)» (Hedi)… Et un grand merci à Serhat pour sa participation amicale !
Un grand merci à M André Ambroggi pour les prises de vue.