L’écrivain Didier Van Cauwelaert publié depuis plus de trente ans, Goncourt 1994 pour un Aller simple ,adapté au théâtre et au cinéma ,est venu vendredi 21 février à la rencontre des élèves de seconde et de terminale du lycée professionnel dans le cadre du dispositif « lecture pour tous ».
L’écrivain Didier Van Cauwelaert publié depuis plus de trente ans, Goncourt 1994 pour un Aller simple, adapté au théâtre et au cinéma, est venu vendredi 21 février à la rencontre des élèves de seconde et de terminale du lycée professionnel dans le cadre du dispositif « lecture pour tous ».
Au CDI, entouré de livres, l’auteur s’ est prêté au jeu des questions réponses préparées en amont par les élèves de 2CAR et 2MVA1sous la tutelle de leur professeur de français respectif.
« Que représente le prix Goncourt dans la carrière d’un écrivain?
« A quel public s’ adresse vos romans? »
« Dans quels personnages crées vous reconnaissez- vous le plus? »
Parmi les nombreuses questions d’ Alexis, Quentin, Joël et d’autres élèves, Kléber donne à l’ entretien sa tonalité dominante évoquant la vocation de l’écrivain à travers une interrogation percutante: » D’où vous est venue votre passion pour l’écriture? »
C’est bien d’une passion dont il est question. Didier Van Cauwelaert sourit puis explique combien les mots ont un pouvoir celui de changer le monde, faire bouger les choses, transformer, éveiller, égayer, exister. Au fil des réponses, l’écrivain se dévoile en toute simplicité révélant qu’il » faut beaucoup de travail pour faire oublier le travail. »
Disponible, généreux, il narre avec enthousiasme son parcours celui d’une écriture vocation venue dès l’âge de huit ans, la consécration fugace du Goncourt où l’ enjeu consiste à toujours se renouveler pour espérer conquérir des terres inconnues, de nouveaux lecteurs.
« L’assemblage des mots, des phrases, c’ est comme inventer des accords inédits. Il faut que tout joue, tout s’harmonise », confie t-il.
Sur cette partition en mouvement constant, le quotidien, les expériences, le partage des différents vécus avec ses lecteurs notamment, sont matière à nourrir l’ écrivain qui les absorbe, les transforme, les livre et les délivre avec la « délectation glorieuse de la grâce. »
Peu habitués à échanger directement avec un écrivain, les élèves ont vécu cette après-midi littéraire avec l ‘ intensité d’une première rencontre. Loin d’ être un « aller simple », elle a suscité l’envie de bien d’autres voyages.
Prochaine destination, mai 2014, l’écrivain Aurélie De Gubernatis et son roman: l’impasse.