Pour la troisième année consécutive un élève des Eucas est lauréat du concours !
Comme chaque année le Concours jeunesse de la Nouvelle, organisé par la Ville de Nice, a vu la participation de plusieurs classes du lycée Les Eucalyptus, l’édition 2021 avait pour thème : « Les mystères souterrains du Paillon ». Jeanne Cibré, une élève de Monsieur Carta, a reçu cette année des mains du Président du Jury, Didier van Cauwelaert, le 1er prix dans la catégorie Lycée.
A l’occasion du Festival du Livre de Nice 2021, décalé au week-end dernier, de très nombreuses activités et rencontres ont pu avoir lieu. Comme par exemple, la venue exceptionnelle d’Amélie Nothomb ou de J.M.G Le Clézio mais aussi l’occasion de découvrir les libraires niçois et maisons d’édition locales.
C’est donc dans cette ambiance festive autour du Livre qu’ont été récompensés les élèves primés pour le Concours jeunesse de la Nouvelle proposé chaque année par la Ville de Nice et Jean-Luc Gagliolo, adjoint au Maire, délégué à l’Education, au Livre, à la Lutte contre l’Illettrisme et à l’Identité niçoise.
Le lycée Les Eucalyptus a été particulièrement bien représenté puisque la lauréate catégorie Lycée est une ancienne élève de seconde aujourd’hui en classe de première générale au lycée, Jeanne Cibré. Sa nouvelle a été très appréciée par les membres du jury, qui l’ont félicitée et encouragée à poursuivre l’écriture.
Pour donner envie de lire ce beau texte (à découvrir au CDI), voici quelques lignes du début de La Bugadiera :
« 7h30. Je claquai la porte de mon appartement, après avoir pris mon téléphone sur la table, replacé mes mèches brunes dans mon chignon et embrassé mon arrière-grand-mère. Ah ! le lundi, je détestais ça. Dur retour à la réalité après avoir flâné tout le week-end, dans les chaudes rues de Nice, sous le soleil éclatant de début juin, où une douce brise vient doucement effleurer votre peau… »
Le Livre est toujours un nouvel horizon que l’on soit auteur ou lecteur ! Il permet le lien vers l’imaginaire, ou la transfiguration du réel souvent…Les derniers mots à Didier van Cauwelaert encourageant de nouveaux écrivains en herbe à poursuivre leur passion « Chemin faisant, le talent qui irrigue leurs phrases va jusqu’à dévier, parfois, comme un fleuve sort de son lit pour coloniser d’autres territoires…ainsi les cours d’eau souterrains, au fil de leurs caprices et de leurs motifs secrets, peuvent-ils nous emmener vers des destinations inattendues, à la rencontre de nous-mêmes ou d’autrui… »